Per Alain Verjat
Ils marchaient lentement. Le plus grand, un homme à barbe grise, les pommettes un peu rouges, était élégamment vêtu; l'autre était maigre, mal rasé, on aurait dit qu'il relevait de maladie. Ils étaient absorbés par leur conversation et le plus grand s'arrêtait de temps en temps et passait sa main dans sa barbe comme quelqu'un qui veut peser ses mots.
- Dans la vie, on n'a pas le temps de tout faire. On rit, on pleure, on s'amuse et on s'ennuie, et on n'est pas plus tôt nés qu'il faut se préparer à mourir. Si les bébés pleurent, c'est parce qu'ils savent...
-Il savent quoi?
-Il savent que l'odeur qu'ils sentent est celle de la mort... Après, ons'habitue...
Subscriure's a:
Comentaris del missatge (Atom)
2 comentaris:
Que fort!! L'Alain Verjat per aquí.... Sort que no m'he arriscat a fer-ne jo la traducció... I això que vaig estar-ne a un tris.
Amb l'admiració que li tenia a la "fac"!!
Jo, però, hauria dit "...on s'y habitue"...
Ah , l'hagusesis hagut de fer! Això és cosa d'en Sani i d'en Verjat. Ja els comunicaré la teva solució si no passen per aquí.
p.
Publica un comentari a l'entrada